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mievpolou.over-blog.com Québec, Birmanie, Islande, Terre neuve, Norvege, Trois mats, Lisboa, Azores, Pays bas, péniche, canaux

Birmanie 2° livraison

Michel RAVITSKY

Halte aux cadences infernales !

La tenue du blog a pris une grosse claque depuis la dernière livraison. La faute en incombe aux conditions climatiques mais aussi à l'informatique. C'est que la lumière du matin est unique entre 6H15 et 10 h et ensuite, il faut se tanquer à l'ombre et si possible en position horizontale pour éviter les 35°C nominaux et siester avant de remettre ça pour le coucher du soleil qui lui aussi est glorieux entre 16h et 18h30. Il faut aussi se sustenter quelque peu et donc il reste peu de temps pour trier les photos et bloguer. D'autant peu de temps que j'ai emmené un vieil ordi qui était réformé pour ne pas prendre de risque avec le beau tout neuf. Fatale erreur car j'avais oublié que le vieux est lent comme pas possible et que le toilettage d'une photo me prend au mini 2 minutes. Or j'en suis à environ 2500 depuis mon arrivée donc je n'étale vraiment pas au niveau rangement et nettoyage. Il y en a une qui est ravie de cette situation, c'est Jacqueline, qui se voyait très bien passer les derniers jours sur un transat au bord de la mer d'Andaman. Ce n'est pas trop mon genre mais comme elle est sympa et que je sais à quoi je vais passer ces journées, ma foi, je me fais douce violence. Donc le blog va peut-être reprendre du poil de la bête. Et puis il y aurait même une ile aux oiseaux. Alors…. Il est de pires supplices. Mes compagnes de voyages dont les yeux, charmant paysage (dirait Brassens) restent clos jusque vers 8h sont très contentes quand au petit déjeuner je leur montre ma moisson photographique matutinale. Donc tout va bien et l'harmonie règne. Du reste comment l'harmonie ne pourrait-elle pas régner en Birmanie ?.... (Aux Rohingyas près, ce qui est pour moi de plus en plus mystérieux ayant expérimenté la gentillesse profonde des birmans : l'énigme est complète et je n'ai pas encore rencontré de birmans avec qui je puisse aborder ce sujet en m'y sentant suffisamment à l'aise). Toujours est-il que je peux témoigner qu'à Mandalay, il y a un quartier musulman avec mosquée, femmes voilées et tout le kit. Mais la lecture du livre "Demain la liberté" sur la naissance de l'Inde m'a fait comprendre combien l'âme bouddhiste peut être ambivalente. C'est la limite de toute religion. Mettre en œuvre ses préceptes est un combat de toute une vie.

On bouffe de la pagode et je ne m'en lasse pas. Je suis très impressionné par la ferveur que ces gens dégagent,  leur gentillesse,  leur sourire qui vient du fond de l'âme, leur calme.

Et l'incroyable dextérité des artisans. Je n'ai jamais vu autant de statues de Bouddha, toujours à chaque fois un peu différentes et je commence à reconnaître des mudra. Mais je reste d'un athéisme divin, entre autres à cause de ce qui vient d'être dit, mais aussi parce que le culte (allez : l'idolâtrie) a toujours éveillé la méfiance en moi. OK pour une philosophie de vie, pas d'accord pour suivre un guru, fut-il Rimpoche ou autre.  Bon, mais pas imperméable à l'idée de Dieu = Nature, de Spinoza (va falloir que je creuse ça quand j'aurais un moment... dans 6 mois.) Pas imperméable non plus à l'idée de transcendance.... mais j'ai du mal à mettre des mots derrière tout ça.  C'est un truc que je ressens très fort, de manière très émotionnelle, mais incapable de construire un discours là-dessus, et je n'en éprouve que moyennement la nécessité.  C'est mon cheminement intérieur à moi... très lent … une sorte de dialogue avec un Autre.

Fin de la parenthèse introspective. Cher lecteur, tu t'en tapes probablement complètement, mais au moins tu sais avec qui tu voyages.

Jo le taxi : Jo est un des derniers Rickshaw de Mandalay, donc un monsieur à coté de qui vous vous asseyez sur un vélo/side-car et que vous regardez pédaler. Estelle l'a déniché et, ma foi, trouvant le gaillard plutôt sympa, je décide de faire équipe avec lui (pour ne pas dire que je vais lui confier mon bide à trimballer durant une matinée). Plus colonialiste tu meurs ! Mais Jo le rickshaw est gentil, connait par cœur sa ville et l'aime. Il vous la fait voir à un rythme lent. Grace à lui j'ai pu découvrir les artisans de Mandalay. Une fonderie de Bronze qui travaille à la cire perdue, et qui fait devinez quoi ? Des statues de bouddha.

Les artisans marbriers qui travaillent dans des conditions épouvantables : silicose garantie au bout de 10 ans. Pas de protection individuelle. Et qui font quoi ? Des statues de bouddha, mais aussi des bornes pour les temples, des éléphants etc…  

Il n'y a pas d'impôts sur le revenu au Myanmar. Donc pas de système de santé, d'éducation gratuite et le système routier est en…. devenir. Faut savoir ce qu'on veut dans la vie….

Par contre les fidèles consacrent des sommes d'argent colossales à l'entretien et à la rénovation des temples. Chaque temple comporte au moins quatre ou cinq énormes tirelires en plexi qui sont bourrées de billets. Pas une seule effraction. (Ce pays semble être d'un honnête sans faille, même si la corruption des fonctionnaires y est très présente, c'est ce que l'on nous dit). N'oublions pas que les toits dorés (et les statues du Bouddha qui y sont logées) de ces temples ne sont pas peints avec un vulgaire spray doré mais dorés à la feuille. Parfois les plafonds de certains temples sont en or massif et personne n'a jamais entendu parler d'un vol d'or dans un temple.

Batteurs d'or : Nous avons visité la rue des batteurs d'or. SOS or battu ! Comme chez nous les feuilles d'or font 4 microns d'épaisseur, et on peut en acheter ainsi que de la miction, le liquide qui colle la feuille sur son support. C'est pas cher, j'en ai fait quelque emplette et vais m'y essayer sur un projet top secret. Mais pas comme chez nous, ce sont à la masse que sont battues les feuilles pour les amener à l'épaisseur voulue. Ceci au moyen d'un compte minute très original : une demi noix de coco percée d'un trou calibré, et, à condition de frapper avec une cadence de métronome, en mettant la noix dans une bassine d'eau, quand elle coule, les 4 microns sont atteints. Et hop circulez, pas de montre à quartz ou de couteux micromètres….

 

Bagan flash-back : Parlons un peu des temples : je croyais avoir touché le sommet des civilisations disparues mystérieusement, avec Tikal et ses temples enfouis dans la jungle guatémaltèque. Voir le soleil se lever au sommet del Mundo Perdido est une expérience quasi mystique : je suis moins certain d'avoir atteint LE sommet après avoir vu Bagan. Bagan, ce sont milliers de temples, parfois très impressionnants comme Schwezigon, Ananda, ou bien de simples stupas, le tout disséminé sur des dizaines d'hectares. Contrairement à Tikal, la jungle ne les a pas trop touché car la végétation est peu envahissante, sauf quand même que de temps en temps, un arbre dépasse d'un stupa.

Par contre, nous sommes en zone sismique, mais les assemblages sont très bons et les tremblements de terre n'ont pas trop fait de dégâts. Il faut dire que ça restaure quand même un peu…  Perfection de l'art des constructeurs, bien expliqué au musée archéologique, maitrise de la brique et du stuc. Un après midi, je laisse mon scooter électrique au milieu d'un tas de stupa et des enfants me font signe de rentrer dans un petit stupa. A l'intérieur rien de spécial, l'habituelle statue du Bouddha dans la pénombre… mais les enfants me font signe d'approcher et je découvre un escalier qui monte vers… Ca y est, je suis Indiana Jones. L'escalier est étroit, au gabarit birman, et avec mon bide plus le sac à dos photo… et mes épaules trop larges, je dois passer en biais. De plus les marches sont très hautes. Mais ça passe. Un bouddha en or m'attend-il en haut ? Une tête en cristal de roche, ou le grand frère du Kohinor ? Plus précieux encore, une vue imprenable sur les stupas voisins dans le soleil couchant…

Tikal et Bagan sont des mêmes époques, entre le XI et le XIV° siècles, époque de la construction des cathédrales ou des cités mauresques d'Andalousie. Et Sinan, l'architecte de Soliman, le magnifique ? Quand a-t-il sévi ? Et Angkor la voisine ? Même période.   Qu'est-ce qui a poussé l'humanité durant ces trois siècles à cette énergie constructive ? Il y a plein de théories là-dessus, y compris celles qui évoquent un coup de main extraterrestre. Concomitance troublante en tous cas… Je me fais un cadeau. Voir le jour se lever sur la plaine de Bagan depuis une Montgolfière. C'est beau en ciboire. Sauf qu'on devrait imposer le silence aux touristes, surtout aux Français…. Quand la montgolfière envoie de l'air chaud pour monter, cela fait un bruit de chalumeau, un gros chalumeau …. Et je n'entends plus les français râler. Atterrissage en douceur sur la plaine alluvionnaire qui borde le fleuve. Les mots, même écrits, sont inutiles, restent les images.

 

Ce matin ballade architecturale dans Rangoon, dont le centre-ville est très imprégné de la présence britannique.

En fait, lorsque je l'aperçus derrière la fenêtre d'une jolie demeure coloniale, John Illingworth venait de  poser un chaste baiser sur le front de lady Illingworth, et avait passé en revue ses trois enfants, que la nanny birmane avait préparé pour l'occasion, comme tous les matins. Le lieutenant-colonel Illingworth, officier au 122° régiment des lanciers du Bengale, allait se rendre à son club,  après le breakfast, impeccablement servi par son majordome en livrée blanche. Il était 8 heures et la chaleur était déjà accablante. La sueur perlait sur le front de John et mouillait sa moustache triomphante, impeccablement taillée, et so british. La famille préparait son Summer Leave, dans trois semaines. Mais pour tromper cette attente, Lady Illingworth se concentrait sur la venue de ses amies femmes d'officiers, pour un afternoon tea, et supervisait,  en cuisine, la confection des rice puddings et des apple dumpling. Le valet annonça William Seaworthy, agent de l'Intelligence Service en mission spéciale, qui comme John, était un ancien élève d'Eaton, puis du Naval College de Greenwich, qui plus est des  mêmes promotions. William Seaworthy (quel beau nom pour un homme qui avait débuté sa carrière comme officier de la Navy) était arrivé hier par la malle des Indes, l'Empress of the Seas, et avait passé sa première nuit birmane au Strand Hôtel. C'est l'Empress qui ramènerait la famille Illingworth vers la mère patrie dans trois semaines. John avait, de bonne heure, envoyé son chauffeur chercher William Seaworthy afin de passer un couple d'heures à se mettre au courant, dans son fumoir feutré, à la fois de la situation politique birmane et des velléités d'indépendance que John était chargé de mater fermement mais avec doigté, mais aussi des intentions du Foreign Office concernant l'avenir de l'Empire. Puis il y aurait un passage au club où Illingworth présenterait William Seaworthy à ses "old fellows" (beaucoup plus facile d'échanger dans un cadre non officiel que lors de l'audience prévue avec le gouverneur à 10h30) et enfin,  la journée officielle démarrerait. Une fois les présentations faites et Lady Illingworth à nouveau dotée d'un baiser sur le front (deux ce matin, elle était comblée), John mit son casque, ajusta  son stick sous son aisselle droite, et vérifia si les chaussettes étaient bien en place. Tout était parfait, la journée allait être magnifique. Il s'évanouit à mes yeux dans sa Vauxhall de fonction, devisant avec William Seaworthy sur la partie de Polo prévue dimanche….

Les bâtiments dudit empire ont fleuri dans les années 30. Nos amis britanniques, depuis qu'ils ont pillé consciencieusement les frises du Parthénon d'Athènes et ramené quelques chapiteaux de colonnes, (le jour où tous les musées du monde rendront à leur pays d'origine tout ce qu'ils ont pillé dans leurs exactions coloniales…. Notez à ce sujet que le grand Rudyard Kipling, le chantre de l'empire britannique et auteur du si charmant "Livre de la jungle", a rédigé des textes assez immondes pour exhorter les soldats de sa très gracieuse à piller "en pleine conscience" les richesses de l'Inde et du Burmah). Nos amis britanniques, qui restent nos amis, même s'ils ont brulé la pucelle d'Orléans et s'embourbent avec délectation dans le Breixit, nos amis disais-je donc, depuis ce regrettable malentendu du Parthénon, ne savent plus construire des façades qu'avec des colonnes soit doriques, soit ioniques, soit corinthiennes.

Pour expier leur péché pilleur ? Je doute.

Et dans les années 30, alors que l'art déco fleurissait sur le "continent", les architectes de sa toujours gracieuse continuaient avec leurs trois ordres. Certes, le City Hall de Rangoon est un mélange très spécial d'architecture pseudo art déco qui fait penser à celle de l'expo coloniale de 1937 à Paris (dont il nous reste quelques vestiges), mâtinée de la grammaire de l'architecture birmane ; certes on remarque à Rangoon quelques  spécimens d'architecture "Queen Ann"  ou des édifices que les fans d'Harry Potter affectionneraient, ou bien encore des églises qui ne dépareilleraient pas une ville du Sussex ; mais le Strand est majoritairement soumis aux trois ordres. Quelques façades n'ont pas été entretenues depuis la chute de l'Empire et, dans deux siècles, elles auront le cachet d'Angkor avec des ficus et des banians qui traversent leurs toits… si elles sont encore là !

 

La pagode chinoise : ce matin à 7h00 je suis dans la pagode chinoise de Kheng Hock Kheong sur le Strand. Elle est dédiée à Mazu, déesse de la mer, à qui donc je me devais de présenter mes respects. Ambiance différente de celle des temples birmans. Devas grimaçants et dragons sur le toit, inscriptions en chinois sur les colonnes. Charpente en bois plus complexe que celle des temples birmans. Plus de rouge, et de noir. Mazu est flanquée de Guan Gong, le dieu de la probité et du courage, et à sa gauche de Bao Sheng Da Di, dieu de la médecine. Ça me fait un bon kit pour me protéger pour les mois qui viennent… Même ferveur, mêmes offrandes mais il y a aussi des enfants qui jouent avec leur tablettes numériques. La ferveur bouddhiste vient de l'intérieur et non du surmoi comme chez nous, elle n'a rien de la bigoterie souvent observable, et incite donc au respect. Sur le côté, dans une pièce à droite de l'autel, une espèce de four à pain sert en fait, non pas au pizzaiolo local, mais à incinérer les offrandes.

 

Dommage, une pescatore al fruto di mare…. La température est douce, la ville s'éveille, la chaleur sera là dans trois heures et la lumière écrasera les ombres.

 

La probabilité de Pathein : Je revois des scènes du film de Renoir "le Fleuve", pas assez connu. La chanson du film India Song, récitée par Jeanne Moreau et Marguerite Duras (il est de pires amphitryons), me trotte sans arrêt dans la tête. Normal : même ambiance. Je ne connais pas Calcutta mais même touffeur sans la lèpre, si ce n'est celle de certains bâtiments. Le fleuve toujours, voie de communication, de commerce, de vie, de transhumances, l'ouverture sur la mer et donc sur l'infini de la planète. Déglingue des quais, les murs ravagés par les moussons et la chaleur, et puis les birmanes qui donnent souvent l'impression de sortir d'un défilé de mode.

Pathein, ville provinciale assoupie, capitale de l'ombrelle . Une ombrelle en soie décorée à la main se trouve sans difficulté... Les couleurs font rarement dans le camaïeu. Il faut quarante étapes pour faire une ombrelle et il en est de deux sortes. L'ombrelle de soleil pour que le teint des belles ne soit pas altéré par les assauts de Phébus : l'ombrelle de belle. Et puis il y a l'ombrelle imperméable en coton traité étanche avec une huile qui sent un peu le gasoil. Celle-là est de l'espèce parapluie, donc pas que pour les belles.

 

Dans la pagode, deux très jolies femmes, sur leur 31, font leur prière du soir. Le Bouddha a de la chance. Une a les cheveux qui descendent jusqu'aux genoux. Ce qui n'est pas rare.

Nous prendrons le traversier du fleuve, l'Irrawaddy (irrawa dit : "souriez de toutes vos dents") pour aller de l'autre côté de Pathein dans un village improbable (j'ai failli à mon serment, et ai casé ce mot très tendance qui me gave profondément) où visiblement nous sommes l'attraction du soir. Tout le monde nous gratifie de sourires et de "MINGALABAR" (Bonjour). Gentillesse birmane qui vient du fond du cœur, j'en suis certain. C'est pauvre, des maisons en nattes qui doivent être insalubres durant la mousson. Mais il n'y a pas de malnutrition, c'est certain aussi, la terre est riche, les fruits sont sur tous les éventaires, et dans notre zone, il y a trois récoltes de riz par an. Nous avons vu d'énormes entrepôts pleins de sacs. Notre guide nous dit que la Birmanie est le deuxième pays pour les dons après les USA. Générosité de ceux qui n'ont rien. Je ne parle pas des trumpeurs (trumpés ?), qui donnent pour apaiser leur surmoi. Toutefois, les typhons, sans être aussi dévastateurs qu'au Bengladesh, sont ici aussi parfois meurtriers : 160 000 morts en 2007… J'imagine la logistique qu'il faut pour gérer, dans ce pays, un tel cataclysme…

Quelques mots de mécanique (pour les amateurs, les autres peuvent sauter ce paragraphe) pour décrire le moteur du traversier. Comme diraient les œnologues, "nous sommes" sur un monocylindre diesel de facture chinoise pour lequel l'inverseur (la boite de vitesse) n'est pas monté rigide sur le bloc moteur mais décollé d'icelui moteur et relié par un accouplement (très) souple dont les flasques ressemblent furieusement à des morceaux de pneus. Démarrage à la manivelle (comme sur Biribi) A la sortie de l'inverseur, un cardan de camion fait le raccord avec l'arbre d'hélice. Vous avez dit alignement ? Échappement non mélangé donc assez mélodieux, long en oreille. Le collecteur d'échappement du moteur est raccordé au tuyau d'échappement par un tube en caoutchouc d'une étanchéité discutable puisque, à chaque accélération, on voit des gaz noirs qui transpirent du caoutchouc. Ce tube doit donc faire aussi filtre à particules fines, saupoudrant celles-ci dans le compartiment moteur. Bonne tenue en bouche avec quelques notes de fruits noirs en fin de dégustation. La commande des gaz est une simple ficelle, et celle de l'inverseur une espèce de tige métallique avec des biellettes improbables (ça fait deux fois. à la 3° : panpan tutu) probablement vieillies en fut de chêne, donc un moteur assez tannique. (Mais pas bri puisque chinois)

A suivre bientot.....

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